Check-list pour un bon référencement de vos pages web

Si cet article attire votre attention, c’est que vous savez qu’être bien référencé sur les moteurs de recherche est primordial pour maintenir, voire développer, votre trafic. En effet, mieux vous serez positionné, plus vous aurez de chance de gagner en visibilité. Nous arrivons alors à la question fatidique : comment optimiser une page web ? Lorsqu’on sait que monter d’une place dans les résultats de recherche augmente de 30 % en moyenne le nombre de clics, cela vaut la peine de prendre le temps d’appliquer quelques clés. Voici des éléments qui devraient vous éclairer et vous permettre de remonter dans les résultats de recherche (SERP).

Optimiser une page web avec du contenu de qualité

Des mots-clés pertinents

Avant tout, il faudra définir quel mot – ou groupe de mots – l’internaute est le plus susceptible de taper dans le moteur de recherche pour arriver sur votre page. Il s’agit de la requête clé et c’est autour d’elle que tout le texte va s’articuler. 

Celle-ci devra figurer dans le titre de la page, et dans au moins un sous-titre. Les autres « headers » devront, eux, intégrer des notions similaires. Par exemple, si votre requête clé est « Architecte d’intérieur », vous pourrez travailler aussi des équivalences comme « Professionnel de l’aménagement intérieur » ou « Designer d’intérieur ». 

Si votre requête est très concurrencée, c’est-à-dire, que de nombreux professionnels sont susceptibles d’avoir la même, vous pouvez alors essayer de la préciser un peu plus (on parle alors de requête longue traîne). Les groupements de mots « Architecte d’intérieur à Lille » ou « Architecte d’intérieur pour professionnels » permettraient de mieux cibler vos lecteurs.

En parallèle, vous devrez appliquer la règle primordiale lorsqu’il s’agit de mots-clés : une requête clé = une page. Donc, si vous voulez que l’on vous trouve aussi bien en tapant « Architecte d’intérieur à Lille » qu’« Aménagement de restaurants », il faudra créer deux pages distinctes sur votre site internet.

Veillez enfin, dans la rédaction de chacune, à intégrer le champ lexical (ou champ sémantique) correspondant à la requête clé que vous aurez identifié. 

Une expérience utilisateur à la hauteur

Vous avez attiré l’internaute et c’est une excellente nouvelle ! Il faut maintenant faire en sorte qu’il ne quitte pas votre page trop vite. Pourquoi ? Parce que Google analyse le comportement de vos visiteurs : combien de temps restent-ils ? Partent-ils directement après être arrivés ? On appelle cela le taux de rebond. Il s’agit du pourcentage de personnes revenant aux résultats de recherche après n’avoir consulté qu’une seule et unique page. C’est le signe d’un contenu qui ne correspond pas à la requête effectuée par le lecteur. Ce chiffre doit être absolument inférieur à 50 %. Naviguer autour des 40 % représente un excellent score.

Travaillez alors une rédaction accrocheuse, qui donne envie à l’internaute de poursuivre sa visite et qui apportera les informations attendues. Pour que les moteurs parviennent à cerner vos textes, ils devront être constitués d’au moins 500 mots. En deçà, ils ne seront pas « scannés ». Au contraire, plus le contenu est étoffé, mieux c’est ! Attention, tout de même, à ne pas « remplir pour remplir » : la qualité doit prédominer. 

En outre, vous veillerez à créer une arborescence logique, qui facilite la navigation ainsi que l’accessibilité. Près d’une recherche sur deux se fait depuis un appareil mobile (tablette ou téléphone). Il est donc impératif que les pages que vous créez soient « responsive », autrement dit, qu’elles s’adaptent aux différents appareils.

Pour Google, ce sont les caractéristiques d’un site de qualité, des indicateurs qui vous feront marquer des points dans les algorithmes.

Améliorer son référencement grâce au netlinking

L’autre moyen de réussir le référencement de votre page sera de mettre l’accent sur le netlinking. C’est-à-dire travailler sur les liens. En effet, les visiteurs peuvent arriver directement sur votre page web, ou bien avoir été redirigés depuis un site qui vous mentionne.

Plus vous créez de « portes d’entrées » plus vous augmentez les chances d’avoir du trafic. C’est là encore un point que les moteurs de recherches utilisent pour déterminer quel site sera priorisé dans la SERP. N’hésitez donc pas à vous inscrire dans divers annuaires professionnels, par exemple. Toutefois, la provenance des liens est aussi étudiée, et si la page d’où provient l’internaute n’est pas fiable – ou fait preuve de peu d’autorité – alors, au contraire, vous risquez d’être pénalisé. 

Dans le même temps, vous pourrez intégrer des liens internes, qui feront naviguer d’une page à l’autre sur votre site. Il s’agit de maillage interne. Vous retenez le lecteur, qui poursuit sa navigation. Les liens étant constitués d’url parfois très longues et peu compréhensibles, vous les intégrerez dans des « ancres » qui se fondent dans le texte et le rendent plus clair.

Les détails à ne pas négliger pour l’optimisation de vos pages

Le travail n’est pas terminé ! Assurez-vous de ne pas omettre ces détails – qui n’en sont pas vraiment – lorsque vous finaliserez la mise en ligne de votre page web.

• Soyez attentif au balisage html de votre page et respectez la structure reconnue par les algorithmes. 
• N’oubliez pas d’optimiser les photos ! En les nommant avec la requête clé de votre page et surtout, en n’omettant pas renseigner la balise « alt » (ou texte alternatif).
• Mettez l’accent sur une méta description engageante.
• Utilisez un outil simulateur de SERP pour vous assurer que votre titre et votre méta description ne soient ni trop courts ni trop longs.
• Partagez vos pages sur vos réseaux sociaux afin d’élargir votre audience.

Améliorer votre visibilité en ligne, c’est gagner en prospects et en autorité dans votre domaine d’activité. Grâce à ces conseils, vous êtes désormais capable d’optimiser une page web au mieux. Il ne tient désormais qu’à vous de vous faire remarquer !

Anne-Sophie AS-MANUEL – Rédaction Web