Le SEO peut-il être écoresponsable ? 8 bonnes pratiques

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Cette semaine on bouscule le planning éditorial prévu pour répondre à un défi lancé par Ma Petite Planète. Pas d’inquiétude, la partie 2 de « se lancer dans le SEO » en 2023 arrive très prochainement. Mais revenons à notre sujet du jour : le SEO peut-il être écoresponsable ? Vraie question ! En toute honnêteté, je ne m’étais pas encore posé la question, mais j’ai enquêté pour trouver réponse à cette question brûlante. Ce que j’ai trouvé ? Quelques astuces pour pratiquer un référencement moins polluant… car oui le green SEO ça existe ! 

Le numérique : écolo ou pas ? 

Enfonçons les portes ouvertes : oui internet pollue. L’impact du numérique n’est pas neutre sur la planète, même s’il est moins visible que dans d’autres domaines. 

Au-delà de la fabrication de nos appareils numériques, les infrastructures et les équipements nécessaires au fonctionnement du Web consomment de l’énergie et produisent du gaz à effet de serre.  

  • Le numérique représenterait 4 % des émissions de gaz à effet de serre ; 
  • Google exigerait autant d’électricité que la ville de Bordeaux ;
  • Si internet était un pays, il serait le 5e pollueur mondial. 

De quoi faire froid dans le dos. Et le SEO dans tout ça ? Déjà une bonne nouvelle, sobriété numérique et SEO peuvent fonctionner en synergie si on adopte les bonnes pratiques. 

En quoi consiste le « green SEO » ? 

Le Green SEO est dérivé du Green Marketing. Face à une prise de conscience globale des enjeux écologiques actuels, les métiers de la communication cherchent des solutions pour limiter leur impact. 

L’idée est de trouver des stratégies bénéfiques à la fois pour l’entreprise et pour la planète.

Le SEO moins polluant, surnommé Green SEO, a surtout un mort d’ordre : la sobriété numérique. Et ça tombe bien, je suis une fervente défenseure de la qualité avant la quantité. 

Je vous ai listé 8 pratiques pour adopter un référencement moins polluant. 

8 bonnes pratiques pour un référencement moins polluant 

Publier moins, mais mieux, vive le slow content 

La sobriété avant tout ! On publie moins, mais mieux. On suit une vraie stratégie de contenu, bâtie à destination de notre client cible. 

Fini le contenu pauvre, les publications « snack content » avec des titres accrocheurs, mais qui n’offrent aucun contenu intéressant derrière. L’internaute veut du concret, du vrai, de la QUA-LI-TÉ. 

Cerise sur le gâteau, avec du contenu pertinent, vous démontrez par la même occasion votre expertise. 

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Opter pour un site web écoconçus 

Si vous n’avez pas encore créé votre site web professionnel, faire appel à un web designer spécialisé dans l’écoconception est un moyen efficace de réduire l’impact polluant de son site internet.

Le crédo d’un site écoconçut ? Une architecture de site minimaliste avec un nombre de pages rationalisé et des visuels réduits au strict minimum. 

L’avantage de ces sites web : leur rapidité. Ultra léger, ces sites offrent une bonne expérience utilisateur (UX) qui est aussi un bon indicateur pour les moteurs de recherche. 

Donc écoconception et SEO font bon ménage pour séduire Google. 

Choisir un hébergeur web écologique

Dans la même lignée, le choix d’un hébergeur web responsable permet de réduire sa pollution digitale. 

Les solutions d’hébergement écologique s’engagent notamment à diminuer leurs dépenses électriques et réduire l’utilisation des énergies fossiles. 

Certains font fonctionner leurs serveurs uniquement grâce à l’énergie verte, d’autres optimisent la climatisation de leur data center ou exploitent la géothermie ou l’éolien. 

Réduire le temps de chargement de ses pages 

En moyenne, l’affichage d’une page web standard émettrait 5 grammes de CO2. Plus votre page est lourde et met du temps à s’afficher, plus elle consomme de CO2.

C’est en vérité une double peine, car on sait que Google et consorts prennent de plus en plus la vitesse de chargement des pages comme indicateur pour classer les sites web dans leurs pages de résultat. 

En allégeant vos pages : 

  • vous réduisez le temps d’affichage = l’internaute est content ;
  • vous réduisez le CO2 émis = la planète est contente ;
  • vous réduisez le chargement = Google est content. 

Supprimer le contenu obsolète aka « la masse noire »

Les robots n’ont en réalité qu’un temps limité par site web. Et vu l’obésité actuelle du monde numérique, ils risquent d’en avoir de moins en moins.

Les pages obsolètes, les URL orphelines et tout le contenu inutile qui peut traîner parfois à l’intérieur d’un site web n’ont pas d’intérêt à être référencés. 

En laissant ces pages vivres, vous envoyez les robots crawler des URL sans aucun intérêt et gaspillez des ressources informatiques qui devraient se concentrer sur vos pages les plus qualitatives. 

La solution ? Ici aussi, on mise sur la sobriété, avec peu de pages, mais des pages ultras qualitatives qui auront toute leur chance de finir dans le TOP 10 de la SERP. 

Fluidifier le maillage interne de votre site web

En écho avec le point précédent sur l’utilisation raisonnée et intelligente des ressources de crawl, en incluant des liens entre vos différentes pages, vous aidez les robots et votre internaute à voyager sur l’intégralité de votre site. 

Google met de plus en plus des moyens pour analyser l’expérience utilisateur à travers ses critères appelés « Core Web Vitals ». 

Utilisez les liens internes avec parcimonie et bon sens pour que cela serve votre stratégie business. 

Envoyer un sitemap complet 

La meilleure façon de faire référencer ces pages est encore d’envoyer directement le plan de votre site à Google.

Appelé sitemap, ce fichier XML reprend l’ensemble des contenus de votre site. Vous pouvez l’ajouter directement dans la Search Console pour « aider » les robots à saisir la composition de votre site. 

Mettez-le à jour régulièrement ou installez un plugin sur wordpress qui le fera automatiquement pour vous. 

Trier ses liens externes 

Les backlinks pauvres ont deux inconvénients : ils ternissent votre image de marque et en plus ils augmentent l’empreinte carbone de votre site. 

Vous l’avez compris, pour un SEO moins polluant, on fait du tri. Telle une Marie Kondo du numérique, on se débarrasse de tout élément superflu. 

Pas d’étincelles pour ce lien externe de mauvaise qualité ? Sans remords, il part à la benne ! 

Vous l’aurez compris, la règle d’or pour aller vers un SEO plus respectueux de l’environnement : la sobriété. Un seul mot d’ordre, on privilégie la qualité à la quantité. On publie moins, mais mieux. On rationalise façon minimalisme à la Marie Kondo. 

La bonne nouvelle c’est qu’en optant pour des pratiques écoresponsables vous pouvez également booster votre SEO. Si ce n’est pas merveilleux. 

White SEO et sobriété numérique = même combat ! 


Pour aller plus loin : 

Découvrir le challenge Ma Petite Planète : https://mapetiteplanete.org/ 

Tips pour adopter le slow content : https://swello.com/fr/blog/slow-content/ 

Informations sur les moteurs de recherches “éthiques”: https://formation-redaction-web.com/moteurs-de-recherche-ethiques/ 

Le rapport de l’ADEME sur l’impact du numérique : https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/5226-evaluation-de-l-impact-environnemental-du-numerique-en-france-et-analyse-prospective.html

Les propositions du Shift Project pour une sobriété numérique : https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/10/Deployer-la-sobriete-numerique_Resume_ShiftProject.pdf

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